Chaque petit jardin a ses solutions. Les vues et les accès depuis l’intérieur sont travaillés en priorité.

Romainville, la cour donne sur la pièce de jeux des enfants : un revêtement en bois, du merbau, recouvre les anciennes dalles, une partie des plantations est en pleine terre, une autre dans des bacs insérés dans la terrasse.

Paris 6, Maison Auguste Perret : le sol dallé est percé pour planter un érable, des azalées, des geraniums nodosum, thiarella wherryi. Dans des pots Ravel spnt plantés un orme à écorce de liège et un arbousier.

Paris 10, la cour de bureaux partagés : des aralias japonais et des jasmins officinales. 

Paris 19e, quartier Mouzaïa, des feuillages graphiques, aralias, érable du Japon et lauriers rose, des heuchères à l’ombre.

Les limites sont estompées, c’est un travail de scénographie de l’espace: des pots de tailles variées sont installés dans les angles, des feuillages légers jouent avec la brise et la lumière. Les plantes sont choisies avec soin. Une cour très encaissée peut poser des soucis de ventilation et les maladies cryptogamiques sont courantes.
Les végétaux  sont associées en variant les hauteurs, les formes, les textures, pour créer des îlots avec un effet naturel.

La cour devient un espace intime protecteur, frais, les murs se font oubliés, l’espace se dilate.