Avoir une cour en ville n’est pas synonyme d’un espace déprimant et gris. Vous pouvez la transformer en un petit Oasis merveilleux grâce à la plantation judicieuse de végétaux adaptés, et en gardant un soin du détail pour que chaque plante s’allie à l’autre.
Chaque cour est la possibilité d’un petit paradis, pourvu que l’on sache comment s’y prendre.
Les vues depuis les fenêtres et portes sont travaillées en priorité.
Romainville : la cour donne sur la pièce de jeux des enfants : un revêtement en bois, du merbau, recouvre les anciennes dalles, une partie des plantations est en pleine terre, une autre dans des bacs insérés dans la terrasse.
Paris 6, Maison Mela Muter des Frères Perret : le sol dallé est percé pour planter un érable, des azalées, des geraniums nodosum, thiarella wherryi. Dans des pots Ravel spnt plantés un orme à écorce de liège et un arbousier.
Nous avons également créé un jardin sur le toit terrasse de cette maison.
Paris 10 : la cour de bureaux partagés, pots plantés de fatsias japonais, jasmins officinales et romarins.
Paris 19e, quartier Mouzaïa : feuillages graphiques aux dimensions contrastées, aralias, érable du Japon et lauriers rose, heuchères à l’ombre.
Plus d’images dans la Mouzaïa, sur ce lien.
Une cour en particulier sur ce lien.
Ces cours me rappellent à mon passé de scénographe pour la scène : on efface les limites, on joue des dimension et des matières, de l’ombre et de la lumière. Un petit monde unique se créé entre l’artifice et le spontané.
La cour devient un lieu intime protecteur, les murs se font oubliés et deviennent des amis frais, les feuillages captent la lumière et dilatent l’espace.
Les végétaux sont choisis avec soin : une cour encaissée peut poser des problèmes d’humidité et donc de champignons à cause d’une pauvre ventilation. Les maladies cryptogamiques se développent rapidement au printemps.
Juliette Blondelle Paysage
66 rue de Romainville 75 019 Paris
(+33) 06 37 70 27 42
julietteblondelle@gmail.com